Soixante-troisième match de la saison régulière : Quasiment personne n’a vraiment joué hier. (Petit retour sur la date limite des transactions)
Le match d’hier était une torture à regarder. Même les descripteurs devaient se retenir de bâiller tellement le Tricolore n’était pas à son affaire. Un deuxième match de suite aussi frustrant, il y a de quoi commencer à se dire que rien n’est acquis pour la fin de saison.
La date limite des transactions étant passée, Marc Bergevin a pu donner son sentiment aux médias avant le match. Ce qui était clair, c’est qu’il n’a pas dévié de sa ligne directrice. Le Canadien mise sur ce qu’il a pour le moment et sur ses futurs bons joueurs. En effectuant une transaction mineure hier qui envoie Michael Chaput chez les Coyotes de l’Arizona contre un certain Jordan Weal, un centre presque inconnu, il complète une série de mouvements à basse intensité que je peux tout à fait comprendre.
Quand ton équipe est au-dessus des attentes, tu ne la détruis pas. C’est aussi une manière pour le Directeur Général de dire à ses joueurs qu’il leur donne les coudées franches pour travailler fort pour aller en séries éliminatoires. Plus de distraction les gars, maintenant remplissez le mandat!
C’est d’autant plus un vote de confiance que Marc Bergevin a révélé que plusieurs demandes de transactions de la part des autres équipes de la Ligue Nationale demandaient à mettre dans la balance des échanges plusieurs jeunes prospects dont Jesperi Kotkaniemi. Les discussions ont donc tourné court, puisque notre ami ne voulait pas hypothéquer la suite de l’évolution du club. Parfait.
Ainsi donc, l’équipe menée par Claude Julien avait son sort dans les mains avant le début du match d’hier. La meilleure réponse à apporter à l’état-major des Habs aurait été une victoire face à une équipe réputée faible ou au minimum un combat réel pour le spectacle.
Mais non seulement la défaite s’est vite dessinée, mais en dehors de Paul Byron qui marque en échappée aidé par Phillip Danault qui obtient la seule assistance du Canadien et qui a fait le boulot pour les mises au jeu, PERSONNE n’a travaillé. Même Carey Price s’est laissé faire devant son filet. Et pourtant c’est le joueur que je soutiens en permanence. Ce soir, c’est face aux Red Wings de Detroit qu’il va falloir rebondir. Messieurs, j’espère voir autre chose que des hommes anesthésiés sur la glace. La fierté devrait commander si vous voulez que les partisans continuent à vous pousser vers le haut.