
Soixante-et-onzième match de la saison régulière : Une défaite pour les Canadiens de Montréal qui va coûter cher en fin de parcours. Je me répète là non?
Aucun match n’est facile à ce temps de l’année. Toutes les équipes qui luttent pour une place en séries éliminatoires en arrachent et jettent leurs dernières forces dans la bataille. La plupart sont déjà en mode séries. Sauf le Tricolore visiblement.
On ne peut pas dire que le match d’hier était mauvais. Bien au contraire. Deux équipes de forces égales se livraient un combat honorable. Une espèce de guerre des tranchées sportive. En dehors du mauvais geste d’Andrew Shaw et de quelques gestes un peu hauts de la part Islanders de New York, rien de bien méchant.
Mais c’est du hockey de mars. Pas de novembre. Et chaque erreur coûte cher. Si la mauvaise pénalité de Brett Kulak a été écoulée avec force, ses mauvaises décisions sont le point de départ de la défaite. Sa mésentente avec Max Domi nous a coûté le match et il est certain qu’il en est conscient.
Shea Weber a eu mal sur la glace, il faut espérer que ce n’est pas trop grave. La défense est déjà poreuse alors perdre son totem serait assez terrible. Globalement, le travail n’était pas mauvais sur la patinoire, y compris en avantage numérique même si on a pas vu de but. Jordie Benn a marqué son 5e but de la saison, aidé par Paul Byron et Christian Folin. C’est très léger pour se consoler…
Le seul joueur qui paraît prêt pour les séries, c’est Carey Price. Toujours en alerte, capable de lire le jeu malgré une circulation intense devant lui, son calme et ses arrêts spectaculaire ou importants font de lui le joueur de concession attendu, n’en déplaise à ses détracteurs. La culture gagnante vient de Carey, aucun doute là-dessus.
La réalité du Canadien, c’est qu’il ne reste que 22 points à distribuer d’ici la fin de la saison. C’est vraiment peu. Si les Habs veulent garder leur destin printanier en main, il va falloir gagner des matchs. Plus d’excuses. Plus de filoutage. Même si la saison est au-delà des attentes, la finir en beauté sur la glace du printemps serait le meilleur des augures pour l’avenir.

