Quatrième match de la saison régulière : Les Canadiens de Montréal gagnent au bout du suspens.
Le match d’hier soir nous a fait passer par toutes sortes d’émotions. Après une première période qui nous faisait douloureusement penser à la saison dernière, le Tricolore a relevé le gant pour faire face aux Penguins de Pittsburgh et gagner avec panache. C’est cette équipe-là qu’on veut voir compétitionner soir après soir.
Si je m’étais contenté de mon premier jugement sur le match d’hier soir, j’aurais éteint la télé au bout de 15 minutes de jeu. Avec 2 buts encaissés, les Habs semblaient sur les talons et profondément défaitistes. Heureusement pour moi, j’ai gardé espoir. Et vu le résultat final, gagnant en fusillade, j’ai bien fait de m’accrocher. Voyons ensemble comment cette victoire à été construite :
Le trio Tatar-Danault-Gallagher : Avec tous les buts en temps régulière à leur fiche, c’est à eux que l’on doit le réveil du Canadien. Tomas a trouvé le fond du filet deux fois et Brendan une fois. Philip a mené l’offensive, se payant même le luxe de bloquer un gros tir. Voilà des guerriers qu’on oubliera pas. S.
Le trio Byron-Kotkaniemi-Armia : Ti-Paul a montré l’exemple en fusillade et ses compagnons de ligne ont montré de belles choses. Il faut vraiment oublier la première période décidément. Jesperi a été excellent au niveau du cercle de mise au jeu (Tout comme Philip Danault par ailleurs), et démontre une maturité grandissante. B+.
Le trio Drouin-Domi-Lehkonen : Avec une aide sur le second filet de Tomas Tatar, Jonathan semble sortir de sa léthargie. On te pousse petit! Max et Artturi n’ont pas marqué mais leur implication était visible. B+.
Le trio Hudon-Plekanec-Shaw : Charles a fait le travail, Tomas a joué un 999e match rassurant et quelques étincelles de sa part ont fait du bien à l’équipe. Quant à Andrew il remplit un peut trop son rôle d’obstruction qui nous coûte un but en temps réglementaire. Dommage. B.
La défense : Tout le monde a fait du bon boulot sauf Jeff Petry. Ces erreurs récurrentes commencent à se voir. Est-ce que les bonnes nouvelles concernant le rétablissement de Shea Weber amèneraient un retour au jeu anticipé? Sur le plan physiologique ce n’est pas à souhaiter, mais sur la glace c’est autre chose. Petry plombe clairement la note. C. Sans lui, c’est un B.
Antti Niemi : Relevant Carey Price ennuyé par un virus, notre gardien substitut a fait de l’excellent travail. Alerte en permanence, décisif en particulier à partir du troisième vingt, on peut se targuer d’avoir un remplaçant de luxe à ce poste. A.
La chimie entre les trios : On a eu droit à quatre lignes travaillantes pendant 40 minutes et la suite. Décidément le premier vingt est à jeter. Et n’a servi qu’à nous faire peur. B.
La fusillade : Paul Byron et Jonathan Drouin ont marqué (ce qui va faire du bien au second cité), alors que l’adversaire n’a pu compter. Du très beau travail. B+.
Intérêt et ressenti du match : Ce qui est rassurant, c’est de voir que la troupe de Claude Julien est capable de se remettre en question entre deux périodes et de changer le cours d’une partie, ce qui semblait impossible l’an dernier. Le combat s’est fait jour et leurs adversaires ont fini par craquer. Si le Bleu-Blanc-Rouge continue de s’améliorer, la saison sera intéressante à suivre. Les boys sont capables de se bouger et les oreillers sont rangés au vestiaire Tant mieux pour nous.