Quarante-septième match de la saison régulière : Les Canadiens de Montréal arrachent une victoire aux Bruins de Boston et se placent au classement.
La rivalité Canadiens-Bruins a beau s’être un peu émoussée ces dernières années, il n’en reste pas moins que les joueurs la portent bien haut. Et le match d’hier a été à l’image de cette opposition historique. Une partie accrochée, sans compromis, avec la victoire au bout du chemin pour les Habs.
Sur le papier, tout désignait les Bruins de Boston vainqueurs de l’affrontement d’hier. Si nous étions encore dans la configuration de la saison dernière, la match n’aurait même pas mérité que l’on s’y attarde. Heureusement que cette saison est enthousiasmante dans ce cas! Voyons comment la victoire a été obtenue :
Le trio Drouin-Danault-Gallagher : Une aide pour Phillip et surtout de la magie au cercle de mise en jeu dans son cas. Jonathan n’a pas marqué de points mais il était présent pour poser les bons gestes. Quant à Brendan, il avait mangé du lion! Il était de tous les affrontements physiques, capable de tenir tête au géant Zdeno Chara et en prenant tous les coups qu’il fallait. Gallagher avait coché ce match et il n’a pas fait mentir sa réputation de guerrier. A.
Le trio Lehkonen-Domi-Armia : Comme lors du match précédent, Joel démontre une fois de plus son utilité sur cette unité. Max n’est clairement pas dans la bonne chaise pour exprimer son talent, malgré l’obtention d’une assistance hier soir. Quant à Artturi, je commence à penser qu’il trouverait une herbe plus verte ailleurs. B-.
Le trio Tatar-Kotkaniemi-Byron : Ti-Paul qui marque enfin un but, de toute beauté de surcroît et qui obtient une aide, KK qui continue son apprentissage sans se démonter et Tomas qui a eu plusieurs occasions de marquer. C’est sans aucun doute la ligne surprise du match. B+.
Le trio Agostino-Chaput-Deslauriers : Nicolas a fait parler les poings et son physique pour renverser la vapeur du match, Kenny et Michael n’ont pas démérité sans vraiment prendre la lumière. Dommage. B.
La défense : Jeff Petry qui marque en prolongation pour frustrer les oursons avec un but digne de son père au baseball, le tout avec une aide pour lui. C’est donc un carton plein dans son cas. Shea Weber malgré une erreur grossière a fait son travail tout comme la majorité des défenseurs. Seul Mike Reilly m’a paru en deçà des autres. Concentre-toi Mike. Vraiment. A au global mais B à cause de lui.
Carey Price : S’il y a bien un homme qui a volé le match, c’est notre gardien étoile. Avec 41 arrêts dont certains sortis de nulle part, on peut dire merci à notre portier numéro 1. En contrôle de son destin pendant 60 minutes, les deux buts encaissés viennent de tirs parfaits qui n’auraient pas pu être stoppés. Une excellente manière de se rapprocher des séries éliminatoires passe par des matchs de ce calibre. Merci Carey! S.
La chimie entre les trios : Des lignes globalement appliquées qui ont suivi le plan de match à la lettre. Alors que tout le monde aurait pu se décourager après l’égalisation de l’adversaire, la prolongation a eu raison des Bruins et le travail a payé. A.
Intérêt et ressenti du match : Autant je peux m’endormir devant certaines parties, autant celle-là c’était impossible! Même si ce n’était pas toujours spectaculaire, nos Glorieux n’ont rien lâché pour gagner un match fou et avec un gros enjeu, accéder aux séries éliminatoires dans quelques mois. Parce que oui, je commence doucement à y croire.