Expatriation

Les doutes de l’expatrié, une affaire courante qui se règle facilement.

Que ce soit avant le grand départ ou même une fois la destination atteinte, il est impossible qu’à aucun moment, vous vous demandiez si vous avez fait le bon choix. La remise en question du projet d’expatriation est normale et salutaire mais dans mon cas, elle se manifeste rarement.

Le doute lié à l’expatriation va de pair avec la perte de mes moyens. 

Et croyez-le ou non, mais c’est toujours dans le même type de situation que ce petit corbeau, que j’appelle affectueusement l’Enquiquineur pour les besoins de cet article, vient de répéter à l’envi que je ne parviendrais pas à mes fins. C’est précisément lorsqu’il est question de faire preuve de changement, notamment dans ma vie professionnelle, que les choses se gâtent. Mais fort heureusement pour moi, je redeviens rapidement maître de la situation et tout rentre dans l’ordre.

Et comment gérer ce genre de désagrément du coup?

En réalité (et je parle de ma manière de procéder, ce n’est pas une généralité),  ma meilleure façon de dissiper mes craintes consiste à me rappeler à quel point j’ai eu la trouille de prendre l’avion pour venir au Québec et à quel point ce fût une excellente décision. J’ai repris ma vie ne main à tous les niveaux et je ne suis pas en train de subir les événements qui ont lieu autour de moi. Je crée mon environnement personnel et celui qui sied à mes proches tout en respectant chacun de mes pairs. Mes décisions sont bonnes pour moi et c’est avec un grand sourire que je me lève le matin (une fois que je suis sorti de la brume de mon sommeil, faut pas déconner non plus).

En voilà un texte positif, t’aurais pas mis des lunettes roses avant d’écrire par hasard?

C’est une excellente question qui mérite un peu de réflexion. Effectivement, que ce soit ici ou sur mes réseaux sociaux, je vais plutôt avoir tendance à partager ce qui est positif plutôt que ce qui me casse les pieds. Et ce même si j’ai promis dans la section « A propos » du site de montrer aussi ce qui fonctionne moins bien pour moi depuis mon arrivée à Montréal. Mais ce que j’ai appris en premier en arrivant au Canada, c’est de me concentrer sur l’aspect positif des choses. C’est ce que reflète ma vie aujourd’hui. Sourire aux gens dans la rue, s’imprégner de se qui va bien pour le rendre aux autres ensuite. Ça a l’air simpliste dit comme ça mais vous seriez étonnés de voir à quel point ça change la vie. Si tant est que vous ne le faites pas déjà et si c’est le cas je vous félicite d’avoir la banane tous les jours ou presque!

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