Expatriation

5 ans d’expatriation déjà! Et c’est passé très vite!

Si j’ai déjà tiré un gros bilan de mon expatriation l’an dernier à la même période, je ne vais pas le refaire un an plus tard, d’autant que, comme vous pouvez vous en douter, peu de choses ont changé en 2020. 2021 fera sans doute mieux!

Du coup qu’est-ce que je peux dire 5 ans plus tard? Je peux déjà répéter que je ne regrette pas mon choix, parce que ça, c’est utile à réitérer chaque année, pour espérer inspirer d’autre gens à déployer leurs ailes, ou du moins à s’y préparer en ces temps plus gris.

Est-ce que j’ai appris des choses en 5 ans? Oui, c’est indéniable. Mais au-delà des apprentissages et des constats, c’est une certaine sérénité qui règne aujourd’hui. Bien sûr que je doute parfois de mes capacités, bien sûr que je suis parfois un peu inquiet quand il s’agit de prendre une décision importante. Mais malgré tout, je sais ce que j’ai accompli et surtout ce qui reste à accomplir dans les prochaines années et que je serais capable, entouré de mes proches bienveillants, de réussir. Bien sûr, j’avais aussi quelques personnes qui me poussaient en France, mais l’ambiance anxiogène qui y régnait (et qui y règne toujours apparemment), freine tellement de gens dans leurs projets et leurs rêves que ça en devient très triste.

Je ne le répéterais jamais assez : Si vous voulez changer de vie ou partir ailleurs, faites-le. Il y a deux choses qui sont mortifères quand ce genre d’idées vous traverse, d’abord de dire que c’est impossible et surtout, de se chercher des excuses pour ne pas le faire. Et croyez-moi, j’en ai vu des personnes qui se cherchaient toutes sortes de raisons pour ne pas quitter leur terre, alors qu’elles espéraient le faire un jour.

Alors évidemment, pour réussir un tel pari, il faut se préparer, avoir les reins assez solides et surtout ne pas avoir peur de sauter dans l’inconnu. Mais avant même de prendre l’avion pour le Canada, bien sûr qu’il a fallu que je coche tout un paquet de cases pour augmenter mes chances de réussite. Mais pendant toute l’année de préparation, j’ai mis toute l’énergie qu’il fallait pour y arriver, aidé par les quelques proches qui savaient que je partais depuis un bon moment. D’ailleurs, je ne remercierais jamais assez cette petite troupe de m’avoir constamment soutenu pendant ce processus, que ses membres soient au Québec ou en France présentement. Je n’aurais jamais pu réussir sans vous.

Le plus important dans tout ça, c’est que si vous voulez changer de vie, il ne faut pas se planquer derrière des excuses, autant de paravents qui, à un moment donné, amènera des regrets. Parce que la vie n’attend pas, jamais.

Il y a 5 ans, à cette heure (08h30 du matin, heure du Québec), j’étais dans les nuages à me demander si j’avais pas fait la pire connerie de ma vie en plaquant tout et en ne pensant, au final, qu’à une vie meilleure. Une demi-décennie plus tard, non seulement le pari est gagné, mais je suis entouré de bonnes personnes qui font de moi une bonne personne également. Si je suis parfois un peu triste de voir que certaines et certains se sont éloignés, je garde le cap parce que j’ai une vie heureuse et que, finalement, c’est réellement la chose qui compte.

Je me souhaite un beau 5 ans au Québec, au Canada, parce que depuis quelques années, c’est chez moi, tout simplement.

2 commentaires

  • Diane

    Allô Matthieu!

    Félicitations pour ces 5 années ! Le meilleur est à venir, avec l’acquisition de la nationalité.

    Tu connais mon projet et mon souhait, je les mets provisoirement en suspens pour mieux me préparer.

    Agréable journée, bisous nantais !

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