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Je me sens enfin à ma place.

La peinture que je tente d’exécuter depuis presque 2 ans et demi (je compte volontairement la période de préparation à l’expatriation) commence à avoir des contours bien définis. J’ai la chance de construire un foyer chaleureux, d’occuper un poste dans un domaine qui me convient et de vivre dans un pays qui me respecte. De nouvelles étapes importantes arrivent, comme un déménagement vers un appartement plus grand cet été et la future obtention du statut de résident permanent qui suit son cours à travers l’administration canadienne. 

J’aurais pu penser que mon œuvre est terminée et que je peux passer à autre chose. Mais comme un artiste perfectionniste, je ne parviens pas à me rassasier des pas de géant qui caractérisent mon parcours. D’autres découvertes m’attendent et d’autres bonheurs restent à trouver. 

Il arrive aussi que je regarde en arrière et que je me souvienne avec un sourire étrange de toutes les personnes qui ne croyaient pas à ma réussite, proches ou non. À ces corbeaux dont certains volent toujours, j’adresse un salut plein d’ironie. 

Ce dont je suis certain aujourd’hui, c’est que l’aventure est belle et que le Québec m’a révélé une partie de moi que je ne soupçonnais pas. Il se pourrait qu’un jour, je puisse lui rendre la pareille. Cette province est en train de m’adopter et je commence à le ressentir de plus en plus clairement. 

Matthieu

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