Grand prix de Russie 2020 – A Sotchi, on s’est fait chier.
C’est seulement la 7e fois que la F1 roule à Sotchi, et le moins que l’on puisse dire, c’est que bien peu de choses ont été marquantes. Cette édition 2020 n’a pas fait exception à la règle, comme nous allons (rapidement) le voir.
Le mot de la course : Pas fort. Des erreurs un peu partout sur un circuit aussi plat que plate, Carlos Sainz qui se met dehors tout seul, et des conneries de ci, de là.
La double pénalité à Hamilton : A priori justifiée, puisque Lewis a effectué deux procédures de départ au mauvais endroit. C’est plus une confirmation erronée de son ingénieur qui l’a mis dans la panade, mais les faits sont là. Bon le leader du championnat finit tout de même troisième de course, c’est une limitation de la casse. Mais du coup…
Bottas vainqueur par chance ? : Alors, s’il a profité des déboires de son équipier pour gagner et que les pièces du puzzle ont été pour lui, il a mené sa barque comme il fallait. On oublie trop souvent que les pilotes de F1 sont des pilotes qui sont sortis du lot pour être là, quoiqu’en disent certains. C’est un bon week-end pour le finlandais, même si la domination en qualification de Lewis, avec 0,8 secondes d’avance, n’est pas à oublier. Le fait est que c’est une victoire et qu’il y en a qu’un par dimanche.
Le midfield en quelques mots : Sergio Perez qui sauve le week-end de son équipe, Renault à la fête, Alpha Tauri aussi et Ferrari qui surnage avec Leclerc. On va en reparler de Charles dans pas longtemps. Albon sauve sa peau, mais sinon pas grand chose à signaler. McLaren marque le pas ce week-end, mais à voir jusqu’à la fin de la saison.
Charles Leclerc non pénalisé : Encore un truc qui va diviser le monde en deux. Pour des actions similaires des pilotes ont été pénalisés, et là non. Il est facile de se dire que le 1er tour est devenu un joker et bien des fans se sont réjouis que les pénalités pleuvent moins depuis 2019. Donc, même si à mon sens, Charles Leclerc aurait dû être pénalisé du fait qu’il a flingué la course de Lance Stroll, les deux versants de la situation peuvent s’entendre. Même si pour le pilote québécois, ça fait deux abandons de suite où il n’y pouvait rien…
Je ne vais pas m’étendre sur le trio Haas-Alfa Romeo-Williams qui donnent l’impression de se battre dans leur propre ligues malgré les fulgurances de plus en plus répétées de George Russell, donc on va s’en tenir là. Comme prévu à Sotchi on s’est fait chier et vivement le Nurburgring dans 15 jours.
Et sinon, les tribunes assez pleines en temps de pandémie, on en parle?