Grand Prix du 70e Anniversaire de la F1 – Masterclass De Verstappen!
Après les soucis pneumatiques de la semaine dernière sur le même circuit, quand Pirelli a confirmé les choix de pneus plus tendres, j’ai été le premier à m’interroger sur ce choix. Mais force est de constater que c’était une bonne chose pour que cette épreuve soit un peu plus intéressante que la précédente.
La première chose à souligner, c’est l’audace et la réussite de Red Bull. Le fait de partir en pneus durs pour Max était déjà osé, mais le fait qu’en début de course, ses mêmes gommes aient pu tenir aussi longtemps était magnifique. Mention spéciale au pilote néerlandais qui a dicté sa stratégie en partie sans s’endormir sur ses ingénieurs. Deux relais parfaits par la suite ont mené à une victoire qui semblait facile. Le dépassement sur Bottas avec les pneus froids en sortie des puits était aussi énorme. Alex Albon a bien fait lui aussi, les pièces du puzzle tombant parfaitement pour l’écurie autrichienne. Chapeau bas. Tout simplement.
Pour Mercedes, Hamilton qui finit 2e c’est déjà beaucoup considérant les problèmes d’usure des pneus (qui est un mal récurrent depuis une décennie sur les monoplaces à l’étoile). Par contre, Valtteri, mon vieux… Tu viens de renouveler ton contrat mais là, c’est pas beau hein. Vraiment. Le dépassement de Verstappen, celui de Hamilton après, tu voulais pas descendre de bagnole et faire des courbettes aussi? Tu roules dans la meilleure voiture et tu t’en sers pas… Alors, on va me répondre que la stratégie l’a coulé. C’est vrai. Mais à quel moment tu te rebelles quoi? Voilà. Finalement, Est-ce que Bottas conduirait comme une grand-mère, finalement? Oui! Il peut blâmer les stratégistes au gaz, mais sérieux, c’est toi qui conduit donc impose toi, tu es dans une voiture future championne du monde. Point. Donc je ne vais pas plaindre le findalais. Faut pas déconner.
Et les autres alors? Charles Leclerc qui finit P4 avec un seul arrêt, c’est fou quand même. Racing Point 6 et 7 c’est un peu anonyme. Renault, Alpha Tauri et McLaren sont bon dans leur championnat quasiment parallèle, avec des bonnes places. Voilà. Et le fond de grille? Alfa Romeo est nulle part, Haas et Williams se tirent la bourre. Rien à dire de plus. Ah si. Avant que je j’oublie.
Sebastian Vettel. Après un départ complètement raté avec un déséquilibre de la SF1000 digne du jeu vidéo F1 2020 et qui, exaspéré de la conduite presque impossible (pour lui) de sa caisse se vide le coeur. Ça sent la fin pour le pilote qui espérait gagner des championnat en rouge, voire une fin de règne pour lui. Ça m’a fait penser à Alonso chez McLaren Honda. La question de le voir finir la saison à Maranello peut vraiment se poser. Parce que ça ressemble à un calvaire.
Hors de la piste, il y évidemment l’affaire Racing Point que voit rien de moins que la moitié du paddock qui se tape sur la gueule après la sanction actuelle de 15 point perdus et 400 000 Euros à payer. C’est trop léger pour les concurrents des roses. Donc ça se tape dessus façon récréation. Qu’est-ce que ça va donner? Je ne me prononce pas, mais quand tu vois le propriétaire s’énerver, tu te dis que c’est loin d’être fini ce bordel. Vivement l’Espagne alors!