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Grand Prix de Belgique 2020 – Pas spectaculaire, mais intéressant.

cSi on s’arrête aux résultats finaux de la ourse, on pourrait se dire que ce GP a ressemblé aux autres. Mais comme tout ou presque dans la vie, le diable se cache dans les détails et c’est là que la course a tenu quelques promesses.

Le mot de la course : Impérial. Même si Lewis Hamilton n’est pas mon pilote préféré pour des raisons personnelles et que j’admire l’être humain qu’il est, force m’est d’admettre qu’il a maîtrisé son sujet d’un bout à l’autre. Tout juste une sortie de piste pour que les caméras de télé s’intéressent à lui. Il a ramené sa 89e victoire comme il le fallait, point barre. Mais avec classe oui. Son coéquipier a d’ores et déjà compris qu’il ne boxait pas dans la même catégorie, comme tous les ans depuis 2017.

Pierre Gasly : Fumant en début de course avec les pneus durs, jusqu’à ce que la voiture de sécurité ruine un peu son travail, il a ramené une excellente 8e place avec sa monoplace moyenne. Alpha Tauri tient un pilote de premier plan qui, si on se fie à ses déclarations, n’est pas intéressé par un retour chez Red Bull. Et on le comprend quand on voit comment son remplaçant est sous-exploité par son écurie. Pierre en pilote du jour, c’était totalement mérité également. Danil Kvyat? Inexistant.

Daniel Ricciardo, Esteban Ocon et Renault : Pour les Jaunes, c’est carton plein avec le 4e et le 5e rang. Meilleurs des autres grâce à un circuit à appui faible, un moteur solide et une équipe qui tient la route, un meilleur tour en course à la clé pour Daniel, pendant que son équipier fait le boulot en dépassant bien et propre. Copie excellente tout simplement.

Max Verstappen et ses amis : Max est un solide 3e, mais il s’est ennuyé autant que nous devant notre écran. Même si Albon, Norris et quelques vagues ont eu lieu à l’arrière, en dehors de ça et les pilotes cités avant, il ne s’est pas passé grand chose. Même avec l’accident Giovinazzi/Russell (qui a déclenché une SC et qui pose la question des roues volantes en 2020), bah on a eu une épreuve un peu monotone au global.

L’énigme Racing Point : Est-ce que la copie qui a donné la Mercedes Rose montre déjà ses limites? Pour une raison pas encore bien claire, les Roses ont passé le week-end à reculer en performance. Stroll Et Perez ramènent péniblement quelques points et les interrogations demeurent. Reste à voir ce qui se passera en Italie dans les prochaines semaines, que ce soit à Monza ou au Mugello. Mais là on est en pleine expectative.

Ferra-rire et leurs clients : C’est tout simplement consternant. Voir la Scuderia tomber si bas, ce qui accrédite la thèse de la triche moteur en 2019 (même si ça m’emmerde de le reconnaître), c’est catastrophique. Et ce n’est pas qu’une question de moteur ou de châssis, on va se le dire, c’est aussi une équipe de course complètement aux fraises ! Mais complètement ! Après le harnais de Leclerc en Espagne (malgré la demande du pilote monégasque, l’équipe n’avait pas sorti la pièce qui manquait pour le rattacher!), après Vettel qui n’a pas de réponse en course il y a 2 semaines, on a l’arrêt qui sort un peu de nulle part pour rajouter de l’air dans le système. Sebastian Vettel? Il a abandonné le combat et ça se voit. Vu comme il galère pour piloter, je soupçonne son employeur de le laisser seul face à sa voiture. 13e et 14 à l’arrivée, c’est indigne de la Scuderia Ferrari. Haas et Alfa Romeo? Dans le fond du panier avec une Williams rescapée.

Monza arrive très vite, mais concrètement ça ne va pas changer grand-chose si ce n’est que Carlos Sainz pourra courir après son abandon avant même la course. Pour le reste, on va voir le temple de la vitesse. Voilà. La hiérarchie ne va pas tant trembler, heureusement que les trouble-fêtes sont encore là. Renault, Alpha Tauri et McLaren sont toujours des voitures à suivre. Quant à Racing Point…

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