Expatriation,  Ressentis

Mon parcours professionnel au Québec, une étape importante dans la réussite de mon immigration au Canada.

Même si mon installation à Montréal était surtout motivée par le fait de rejoindre Véronique et de changer de vie, il est évident que je devais trouver ma place dans la société québécoise en travaillant. Et l’un des aspects à ne jamais négliger, surtout si vous comptez vous établir pour longtemps, c’est la fameuse Expérience Professionnelle Québécoise. Du moins, c’est ce que j’ai constaté dans mon propre parcours. Ce n’est évidemment pas une généralité, mais ça vaut le détour!

Mon aventure professionnelle à commencé quelques jours après mon arrivée où j’ai été embauché comme archiviste dans un cabinet d’avocats. Il était question de numériser les dossiers de la structure et de faire le ménage dans les boîtes à archives. C’est grâce à ma belle-famille que ce poste m’a été proposé et pour une première expérience, ça a été un démarrage en douceur car je travaillais avec Caroline, ma belle-mère. Toujours à l’écoute, j’ai beaucoup appris pendant cette période sur les bons réflexes a avoir au boulot ici et sur beaucoup d’aspects. Ça a été très formateur pour la suite.

Une fois ce premier contrat terminé (même si j’ai dû y revenir quelques mois plus tard), J’ai bossé quelques semaines en service à la clientèle pour un jeu vidéo en ligne. Au final, ce fût une courte expérience tout comme ma toute petite semaine dans une boîte informatique. D’ailleurs ce qui a été intéressant dans ce cas précis, c’est que c’est moi qui avait les cartes en main. J’y suis entré le lundi, et j’en suis parti 4 jours plus tard. Ça ne me convenait pas, j’ai pas fait durer le plaisir. Et mon employeur éphémère n’a pas fait d’histoire. Ici c’est l’employé qui gère le rapport de force. Et ça change beaucoup de choses. Pour le mieux!

Ce que j’ai beaucoup fait ces dernières années, c’est du test d’Assurance Qualité dans le jeu vidéo. Ça s’est globalement bien passé en dehors de la dernière entreprise que j’ai fréquentée, mais c’était plus un soucis de management qu’autre chose. J’ai adoré faire du testing et j’apprécie toujours de décortiquer un jeu et relever les bugs que je peux rencontrer. C’est devenu une seconde nature pour moi. Et les habitudes ont la vie dure.

Aujourd’hui, je me consacre à plein temps à l’écriture, que ce soit sous forme de piges ou de façon bénévole. J’ai même créé mon entreprise, Acernis Pluma, dont je vous en avais parlé il y a quelque temps. J’ai l’avantage de travailler de chez moi, ce que me permet de gérer ma forme physique et d’éviter les problèmes de fatigue que cela pourrait occasionner. Si une telle organisation me demande une certaine discipline, j’ai été agréablement surpris de constater que j’ai trouvé rapidement mon rythme et que mener sa propre barque est très épanouissant.

En 3 ans et demi, j’ai quand même pu rouler ma bosse, découvrir différents environnements de travail, vivre des expériences étonnantes comme passer un entrevue en chaussettes ou voir un recruteur noter ses idées sur un tableau de hockey et ça reste d’excellents souvenirs. L’ouverture d’esprit et la volonté de la part de votre interlocuteur de cous connaître est souvent présente.

Ce qui semble important au Canada, ce n’est pas seulement les diplômes que le candidat possède ou toutes les entreprises qu’il a connues. C’est plus son parcours personnel, ce qui l’amené a être là aujourd’hui. Mon CV est atypique parce que j’ai tenté de vivre plusieurs choses ces 10 dernières années et plusieurs recruteurs m’ont fait remarquer que c’est ce qui les avait motivés à vouloir me rencontrer. Ici l’humain passe souvent avant le papier. Et c’est aussi pour cette raison que je m’épanouis aujourd’hui.

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