Trente-quatrième match de la saison régulière : Dominés de toutes parts, les Canadiens de Montréal se sont inclinés sans gloire.
Des matchs plates, on en a notre lot à chaque campagne. Ce n’est ni nouveau ni surprenant. Mais quand l’adversaire est seul sur la glace pendant 60 minutes, avec une équipe minée par les blessures, jouant deux matchs en 24h, on se dit que le Tricolore pouvait gagner.
Mais c’est tout le contraire qui s’est produit. Les Bruins de Boston ont outrageusement occupé la patinoire et aucun joueur de champ évoluant à Montréal n’a sonné la charge. Absolument aucun.
Le seul élément de la formation qui s’est levé, c’est Carey Price. Même s’il a encaissé 4 buts, la plupart du temps, ses défenseurs l’ont abandonné. David Schlemko se paie même le luxe de l’emmener gentiment derrière le filet en chutant et surtout en permettant à Boston de marquer sans aucun souci.
Alors j’entends d’ici les faux fans hurler après Price en lui reprochant chacune de ses erreurs. Mais aux dernières nouvelles, un gardien ne marque pas (ou rarement à moins de s’appeler Martin Brodeur), et quand tes gars ne sont même pas capables de compléter une passe sans perdre la rondelle, tu fais pas de miracles !
Montréal a vécu un triste soir pour son dernier match au Centre Bell de l’année. Une gang de chaudrons shootée au cheddar frais était sur la glace et personne n’a pris le peine de virer les somnifères dans les Gatorade. Même des cônes oranges vieux de dix ans auraient fait du meilleur travail!
J’ai détesté ce match. Franchement, j’ai pas grand chose à ajouter. On gagne ensemble et on perd ensemble comme dit l’adage. Ben là on a ben perdu mon homme!