Reprendre des études universitaires, c’est un énorme défi à relever.
Quand J’ai fini par abandonner mes études universitaires en France, je m’étais promis intérieurement que je ne retournerais JAMAIS dans un tel système d’apprentissage. Les cursus que j’avais tentés ne me convenaient pas et la dépression que j’ai subie pendant cette période et par la suite m’avaient convaincu que ce n’était pas fait pour moi. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…
Il a fallu beaucoup de patience à Véronique et Caroline pour me convaincre de reprendre le chemin de l’université. Principalement parce que je suis persuadé que mes capacités cérébrales finiront par atteindre leurs limites. C’est principalement dû à ma condition physique et à mon accident cérébral à la naissance. Cette appréhension a la vie dure et elle est toujours là. Néanmoins, j’ai décidé de faire confiance à mes deux « coaches » et à moi-même par la même occasion. C’est ainsi que depuis mercredi dernier, je suis de retour en cours pour un certificat en Communication Socionumérique des Organisations.
Concrètement, c’est une formation d’un an (deux sessions) qui va me permettre de me doter de nouveaux outils pour Acernis Pluma, en communication globale, stratégie web et tout ce qui s’y rapporte. Si cette première année universitaire à l’UQAM se passe bien, il se pourrait que je continue vers autre chose, dans le même domaine ou ailleurs, selon mes options et mes envies. Je ne m’interdis rien.
Mes cours sont regroupés sur deux jours pour cette session d’automne et j’espère en faire autant cet hiver, mais on en est pas encore là. Pourquoi j’ai fait ce choix? Pour deux raisons majeures. Premièrement, ça limite mes déplacements et la fatigue physique que ça pourrait engendrer. Deuxièmement, ça me libère plusieurs jours en semaine pour mener de front ma réussite scolaire et le développement de mon entreprise. Je n’ai pas l’intention de mettre l’un ou l’autre de mes plans en arrière de la scène.
Si la première semaine s’est bien déroulée (malgré quelques accommodements consécutifs à une grève du personnel de soutien), j’en ressors avec la sensation que ce que j’ai choisi est intéressant et intense. Tout ne sera pas simple, mais j’ai fini par comprendre que je pouvais aller au bout du défi, d’autant que je ne serais pas seul pour y parvenir.
La moralité de tout ça, c’est qu’il ne faudrait jamais écouter tous ceux qui vous rabaissent continuellement, que ce soit consciemment ou non. On peut facilement se déprécier et ne pas tenter de nouvelles choses par peur de l’échec. J’avais peur d’y aller, Véronique peut en témoigner. Mais je suis certain aujourd’hui que je vais faire le maximum pour réussir. Et faire taire ceux qui n’ont pas cru en moi. Je ne sais pas encore jusqu’où je vais aller, même si j’ai une bonne idée de l’objectif à atteindre. Par contre, je sais une chose essentielle : si vous voulez tenter quelque chose, même si ça a l’air dingue, allez-y, tentez le coup. Parce que quand vous réussirez, c’est un grand sentiment d’accomplissement qui vous envahira. Je l’ai déjà vécu plusieurs fois ces dernières années et je suis convaincu que ça va se reproduire.
2 commentaires
Lily
Ne jamais écouter les personnes qui cherchent à te rabaisser ou à te décourager… Ce n’est que pure méchanceté ou jalousie (ou les deux)… Il faut toujours aller de l’avant, sans se décourager et sans se retourner. C’est ta vie et non la leur, alors, laisse de côté les personnes négatives qui ne servent à rien, ninon à faire du mal ou faire douter…
Je crois en toi et depuis toujours mais ça tu le sais déjà mon cher Matthieu.
Matthieu Meignan
Je le sais parfaitement ma chère Lilou. C’est un conseil que je donne aux autres en fait. Et je n’écoute que ceux qui ont un avis construit et pertinent et tu en fais partie depuis des années. C’est un honneur de te savoir en permanence à mes côtés.